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L'itinéraire ne pose aucun problème d'orientation attendu que la cible est clairement visible à l'Est. Au col, on trouve un large chemin de char qui croise des sentes de moutons et s'élève à travers des buttes herbeuses dans sa direction avant de s'étrécir. Ça monte doucement mais sûrement. |
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On longe peu ou prou la ligne frontalière, la pente se redresse, on louvoie entre les affleurements rocheux avant d'atteindre la selle qui sépare l'épaule de l'Urkulu de la cime principale (panneau indicateur). |
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Gagner la base de la tour puis y grimper n'est dès lors plus qu’une formalité. Des pierres empilées servent de marchepied. |
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Les vestiges impressionnent. Haute de près de quatre mètres et d'un diamètre d'une vingtaine de mètres, la tour est constituée de blocs calcaires mesurant plus de trois mètres, elle aurait été à l’origine coiffée d'un toit conique et surmontée d'un emblème romain. Selon les historiens, cette construction n’aurait pas été un fort ou une redoute mais le symbole de la présence romaine en ces lieux. Elle aurait été édifiée en 28 av. J.C. par le proconsul Marcus Valerius Messalla Corvinus pour célébrer sa victoire sur les Tarbelles (peuplade proto-basque), victoire qui lui livrait l'Aquitaine. Quoi qu’il en soit, on peu difficilement trouver meilleur observatoire. Les légions romaines restèrent longtemps en garnison à Saint-Jean-le-Vieux, étape mentionnée dans l'itinéraire d'Antonin. Cette zone qui a été le théâtre de sanglants conflits est aujourd'hui un havre de paix où le pastoralisme est resté vivace et où les animaux vivent en semi-liberté. Ne pas les importuner. |
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A proximité de la tour se trouvent une boite aux lettres métallique et la borne frontière N°206. A cette altitude, on se trouve, comme souvent au pays Basque, au-dessus du plafond nuageux et enveloppé d’une brume qui estompe les contours et occulte l’horizon. Les fonds de vallée disparaissent sous un tapis de vapeurs flottantes, et seules les plus hautes cimes parviennent à émerger. |
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Par bonne visibilité, le panorama est en principe particulièrement étendu puisqu’on peut voir l’Errozate et la forêt d'Orion, les peñas de Haya, le Hautza, la Rhune, le Gorramendi, l’Iparla, l’Artzamendi, le Baygoura, le Behorléguy, le Soum Couy et l’Anie, l’Orhy, l’Ansabère, l’Acherito, le Mendizar, le Bisaurin, la peña Forca, etc. Mais en l’occurrence, on devra se contenter de preuve faire preuve d’imagination. |
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Plutôt que de revenir sur ses pas, poursuivre au Nord à travers une zone karstique puis descendre dans une cuvette herbeuse d’où on surplombe les cabanes d’Urculu. |
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A ce niveau, récupérer une route asphaltée dont on suit les lacets jusqu’à l’intersection avec la D 428. Repartir sur la gauche pour revenir au col d'Arnostéguy. Belle vue à l'Ouest sur le pic de Lezar Athéka (1.409 m) qui domine le col de Bentarte et la fontaine de Roland. |
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